Les cheveux dans le Coran et la Sounnah

Les cheveux dans le Coran et la Sounnah

Les cheveux dans le Coran ne sont pas mentionnés à proprement parler. Les musulmans en quête de savoir ou bien en quête d’une réponse à une question bien spécifique se tournent vers les textes religieux. Ici, on va s’intéresser à un sujet qui suscite la curiosité de nombreux internautes.

Les cheveux dans le Coran et la Sounnah

Sachez le tout de suite, aucun verset n’évoque les cheveux dans le Coran. En revanche, on retrouve de nombreux éléments relatifs à ce sujet dans la Sounnah. En effet, de nombreux hadiths mentionnent la description du prophète Muhammad, que la paix et la bénédiction soient sur lui, ainsi que ses habitudes capillaires.

Les récits indiquent que le messager d’Allah ﷺ avait des cheveux ni très longs ni crépus. Ses cheveux atteignaient son cou, voire ses épaules. Parfois, il les teignait avec du henné et du katm.

Il s’agit notamment d’une plante qui, lorsqu’on la mélange au henné, donne aux cheveux une couleur noire tirant sur le rouge. Dans ses habitudes capillaires, on pouvait également observer un désir de se distinguer des polythéistes.

Les cheveux dans le Coran : une rumeur sur internet

Une rumeur infondée sur internet recommande aux musulmans qui trouvent un cheveu dans le moushaf de le mettre dans une bouteille d’eau, puis, d’inciter son entourage à en boire. Cette pratique n’a aucun fondement.

Par là, on entend un dalil en islam tiré des sourates du Coran et de la Sounnah. Le croyant établit sa pratique de la religion selon les recommandations du prophète Muhammad ﷺ. Tout acte non justifié ni justifiable rejoint les nombreuses innovations qui sèment le trouble au sein de la Oumma.

Promouvoir une innovation en islam

Les cheveux dans le Coran ne font pas l’objet d’une mention particulière. Quant à celui qui propage l’innovation évoquée plus haut, il se doit de craindre Allah.

Le messager d’Allah ﷺ a mis en garde contre tout acte entrant en contradiction avec sa tradition. Pire, il a blâmé celui qui prononce un mensonge à son encontre, l’encourageant à préparer sa demeure en enfer.