Durant toute sa vie, Cheikh Sa’di a passé sa vie dans la science. Il a notamment suivi le cursus des plus grands savants, qui impliquent d’apprendre, puis d’enseigner, et ce, malgré les épreuves de la vie.

Cheikh Sa’di : une vie marquée par le ‘ilm

Très vite, il va devoir faire face aux difficultés de la dounia. Né en 1307 du calendrier hégirien, soit en 1889 du calendrier grégorien, il va rapidement devenir orphelin. Il perd notamment sa mère à 4 ans, ainsi que son père à l’âge de 7 ans.

Rapidement, il montre un intérêt pour la science religieuse. D’ailleurs, il termine la mémorisation du Coran à seulement 12 ans. S’ensuit un parcours dans son pays, ainsi qu’à l’étranger dans le but d’acquérir du savoir.

Cheikh Sa’di va acquérir un bagage scientifique remarquable, dans à peu près tous les domaines relatifs à l’islam. Aqidatafsirfiqh

Même aujourd’hui, ses ouvrages se vendent et surtout, s’enseignent partout dans le monde. Vous ne le saviez peut-être pas, mais il fut l’un des chouyoukhs de Cheikh Ibn Uthaymin.

Le parcours de Cheikh Sa’di digne des grands savants

Dans son apprentissage, il rencontre de nombreux savants. Parmi eux, on retrouve Cheikh Ibrahim Ibn Muhammad Ibn Jassir, Cheikh Muhammad Ach Chanqiti…

Suite à cela, il dispensera de nombreux dourous. Son tafsir “Taysir Al Karim Ar Rahman” est très recommandé aux débutants en raison de son approche simplifiée et concise.

La maladie qui le mènera à la mort fera son apparition lors de sa 68ème année. Qu’Allah fasse miséricorde à tous nos chouyoukh qui ont milité pour la défense de la Sounnah authentique.

Les gens de son époque retiennent son comportement noble. D’ailleurs, ils seront nombreux à suivre son cortège funèbre dans la ville de ‘Unayzah.

Les actes s’arrêtent à la mort ?

Cheikh Sa’di a laissé derrière lui de nombreux ouvrages dont les oulémas de notre époque font beaucoup référence.

Lorsque l’individu meurt, ses actes prennent fin, excepté trois éléments : une aumône continue, un enfant pieux qui invoque en faveur du mort, ou une science bénéfique propagée.