Le parfum dans le Coran

Le parfum dans le Coran

Se parfumer est un véritable petit plaisir du quotidien. Mais est-ce que le parfum dans le Coran est mentionné ? Est-il interdit ou autorisé ? Y a t’il certaines conditions à respecter ? Nous répondons à toutes les questions les plus couramment posées à ce sujet. Alors, restez au parfum !

Le parfum dans le Coran : est-il mentionné ?

En effet, le parfum est bien mentionné dans le Coran. Ou plus précisément le musc, qui est une sorte de parfum très connu dans le monde arabe.

Ainsi, dans la Sourate Al Mutaffifin, nous retrouvons les versets suivants (selon une traduction rapprochée) : « On leur sert à boire un nectar pur, cacheté, laissant un arrière-goût de musc. Que ceux qui la convoitent entrent en compétition [pour lacquérir] ». Versets 25 et 26

Ceci est une description des gens du Paradis. Desquels il est dit que la boisson qui leur sera servie aura un arrière-goût de musk.

Toutefois, à ce sujet, les ahadith sont bien plus nombreux. Et viennent étayer l’idée que la bonne odeur est une chose aimée d’Allah.

Le parfum dans le Coran, un cadeau apprécié

Il faut savoir qu’offrir des cadeaux met de l’amour entre les personnes. De fait, celui qui fait cela doit espérer en premier lieu la récompense d’Allah, en mettant donc une bonne intention.

A ce sujet, il y a un hadith qui dit : « Celui à qui on offre du parfum, ne doit pas le refuser, car il est de bonne odeur et facile à porter. » (Sahih Muslim 2253).

Le musk et ses nombreux bienfaits selon la tradition prophétique

L’immense savant Ibn Al Qayyim mentionne le parfum dans son livre « L’authentique de la médecine prophétique ». Ainsi, il dit à ce sujet : « Le parfum a cette propriété d’être aimé par les Anges et de faire fuir les démons, et la chose la plus aimée des démons est lodeur puante et détestable. Les bonnes âmes aiment la bonne odeur, alors que les âmes mauvaises aiment la mauvaise odeur, et chaque âme penche vers ce qui lui convient : les mauvaises sont pour les mauvais et les mauvais sont pour les mauvaises.” (1)

Il y a également le fait que l’on parfume le linceul avant d’enterrer le mort. Ou encore la sounnah qui consiste à se parfumer – pour les hommes – avant de se rendre à la prière du Vendredi.

Le parfum dans le Coran est donc réellement mentionné. Rien ne l’interdit, bien au contraire, car il fait partie de la sounnah. Il faut toutefois limiter cela à ce qui est permis, notamment dans le cas de la femme, qui ne doit se parfumer que lorsqu’elle est chez elle. Et pour ses maharim seulement.

(1) Pages 221 et 222, L’authentique de la médecine prophétique.